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ATTAC 65 % – Commission « EAU »

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Collectif créé en 2000, actif sur les quatre départements du bassin de l’Adour : Hautes Pyrénées (65), Gers (32), Landes (40) et Pyrénées Atlantiques (64) et la Haute-Garonne (31). Le collectif regroupe des membres de AIDOT et d’ATTAC 65.

Contact
Michel SANCIAUD
attac65 @ gmail . com (enlever les espaces)

Champ d’action
Qualité et préservation de l’eau contre les pollutions industrielles et agricoles, accès et usage de la ressource en eau, gouvernance des EPTB sous la pression des lobbies agricoles.

Historique
Nous avons commencé par une lutte pour la qualité de l’eau qui était polluée par l’atrazine utilisée par les maïsiculteurs et rendue impropre à la consommation dans plusieurs villages des Hautes-Pyrénées. Nous avions organisé beaucoup de réunions sur place et lancé localement une pétition contre l’usage de ce désherbant qui a trouvé son aboutissement par l’interdiction de son emploi au niveau national par le ministre de l’agriculture d’alors, Jean Glavany.
Parallèlement, nous avons commencé à nous affronter à la politique de gestion de la ressource telle qu’elle était pratiquée par l’Institution-Adour (Établissement public territorial de bassin) sur les quatre départements précités et par le SMEAG ( équivalent Haut-Garonnais de l’Institution-Adour). Les membres de l’Institution-Adour sont 20 Conseillers Généraux (cinq par département). Sur les 20, 18 sont des élus appartenant au milieu rural, un certain nombre d’entre eux sont maïsiculteurs. Les usagers urbains (grandes ou petites villes) ne sont pas représentés. Il ne faut donc pas s’étonner si la gestion de l’eau et des ressources en eau est uniquement orientée vers l’irrigation, avec toutefois l’excuse du maintien de l’étiage, ce qui pousse l’Institution-Adour à revendiquer sans cesse de nouveaux barrages.

Actions réalisées

  • Nous avons lutté avec acharnement contre la construction du barrage d’Eslourenties, destiné bien sûr à l’irrigation (25 millions de m3) qui a noyé des fermes et des zones à loutres et autres. Nous avons organisé sur place une résistance avec d’autres associations comme Ende Doman et des bénévoles. Nous avons fabriqué du pain et organisé un marché paysan. En liaison avec les Aragonais de la marche bleue qui sont venus nous rencontrer, nous avons organisé une marche pour l’eau vivante qui a parcouru plusieurs sites de barrages et s’est terminée à Charlas, autre site prévu pour un pharaonique barrage destiné non seulement à l’irrigation mais à l’alimentation de station d’épuration de Ginestous-Toulouse et au refroidissement de Golfech.
    Pour Eslourenties (64), nous avons perdu contre l’Institution-Adour qui a noyé le site.
    Pour Charlas (31), nous avons en plus participé en nombre au débat public et pour le moment et en liaison avec les luttes qui se sont produites en Haute-Garonne nous avons réussi à bloquer le projet. Nous avions également entamé la lutte contre le barrage de la Géline, près de Tarasteix qui a été récemment abandonné.
  • Pour le présent nous sommes en lutte avec l’association AIDOT et quelques élus contre le projet de barrage de l’Ousse à proximité de Tarbes (65), cinq millions de m3 mais qui noierait un site remarquable et surtout un GAEC biologique qui fait vivre cinq familles d’agriculteurs. Ce projet que nous avions arrêté dans un premier temps grâce à notre résistance et à celle des riverains est en train de ressortir sous la pression violente du lobby maïsicole, soutenu encore et toujours par l’Institution-Adour.

Compétences offertes par le collectif
Nous sommes capables de fédérer des associations ou des collectifs. Nous connaissons les rouages des Agences de l’Eau, notamment l’Agence-Adour-Garonne pour avoir participé à nombre de leurs débats ou travaux.


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